Principe de fonctionnement du géoradar
Le système radar StructureScan permet d’obtenir en temps réel une image 3D de la structure auscultée avant la réalisation de carottage, de sciage ou pour la détermination précise de ses caractéristiques.
La méthode radar (appelé aussi georadar ou GPR) permet d’éviter les arrêts de chantiers occasionnés lors de l’utilisation des rayons X ou gamma et élimine les risques liés au transport et à l’utilisation de sources radioactives.
Elle ne nécessite d’avoir accès qu’à une seule face de la structure et peut localiser des objets non métalliques (conduites PVC, gaines, vides…) contrairement aux méthodes radioactives et ferromagnétiques.
Les antennes très haute résolution (2,6 et 1,5 GHz) permettent de localiser des objets de petite taille jusqu’à 50 cm de profondeur.
La prise en main est aisée et des centaines de mètres carrés peuvent être auscultés en une journée.
Le radar d’auscultation (GPR pour Ground Penetrating Radar ou georadar) fonctionne sur le principe de l’étude de la propagation d’une onde électromagnétique dans le milieu étudié.
Le système envoie une onde (un pulse) de très courte durée dans le matériau et enregistre l’amplitude et le temps d’arrivée de chaque onde réfléchie. Les réflexions sont produites au droit de tout changement dans les propriétés de conduction du courant électrique du milieu (constante diélectrique). L’amplitude de la réflexion est déterminée par le contraste de permittivité diélectrique entre l’encaissant et la cible.
Une partie de l’énergie envoyée continue aussi à se propager dans le milieu jusqu’à ce qu’elle soit trop atténuée pour être détectée. L’atténuation du signal est ainsi très variable et dépend grandement de la conductivité électrique des matériaux. Un terrain présentant une forte conductivité électrique atténuera très fortement les ondes radar et inversement.
Le métal est considéré comme un réflecteur total et est par conséquent aisément détectable. De plus, les objets situés directement sous un objet en métal ne pourront pas être détectés.
L’onde radar n’est pas émise selon une ligne droite depuis l’antenne mais elle décrit un cône d’émission d’une largeur connue. Le temps du trajet de l’onde au bord de ce cône est plus grand que celui au centre de l’antenne ; ceci est à l’origine de la forme d’hyperbole caractéristique d’un objet ponctuel. La cible est située au sommet de cette signature.
Les données brutes sont acquises et enregistrées selon des profils parallèles et peuvent être traitées sur un logiciel spécifique afin d’améliorer la lisibilité des radargrammes.